Horace Hurm

Partez à la rencontre de cet inventeur passionné avec de nombreuses passions comme la magie et le jouet.

De sa naissance à sa fin de vie, vous trouverez dans cette page un résumé de son histoire, ses inventions et son talent.

Photographie d'horace hurm

Tout commence en 1880

Plus précisément le 9 mars.
Dans l’arrière boutique d’un petit magasin de broderie au 46 rue de La Rochefoucauld à Montmartre, Horace Hurm né en début de soirée d’un
père alsacien et d’une mère messine .

Enfant curieux, il se découvre une passion pour la magie en 1885 grâce au directeur de son école. Ce jour-là, il propose une séance de prestidigitation. Cet engouement ne le quitteras jamais.

Il vit sa jeune enfance à Paris où il est bercé par les nouvelles innovations, notamment par l’Exposition Universelle de 1889 et par sa Galerie des machines.

À peine âgé de dix ans, Horace trace déjà sa voie : ce sera l’École Centrale pour des études scientifiques, la prestidigitation et la photographie pour ses loisirs.

Paradoxalement, bien que la photographie fut, dès son plus jeune âge, sa passion,
nous n’avons retrouvé, à ce jour, aucun portrait de lui jeune.

En 1892, il quitte, avec toute sa famille, Paris pour rejoindre Nancy. 2ans après, sa mère décède ce qui l’anéanti.
Pour passer cette étape douloureuse, son père et lui partent en voyage.

Durant ce périple; son père lui offre un nouvel appareil photo de type « détective » qui 27ans plus tard, lui donna l’idée des postes de TSF Microdion, Micro-Post Pliant, pouvant se ranger dans une sacoche d’appareil photographique de type « Détective »

Malheureusement, son état de santé l’oblige à abandonner ses études dans sa quatorzième année.

 » Dès lors, je ne devais plus m’occuper que de choses devant me plaire »

page 31 du livre.

NB : C’est ce qu’il fit tout au long de sa vie, certes avec plus ou moins de réussite, mais n'y dérogeant pas.

Musique, magie et inventions

Au fil du temps, ses passions deviennent des loisirs lucratifs en effectuant, dans le domaine de la musique, des remplacements en tant que Concertiste de Hautbois.

 A Paris, aux Jardins des plantes, il organise des séances de prestidigitations publiques.

Chez lui, rue Jean-Jacques Rousseau, il créé des jouets.

En 1908, il commercialise sa 1ere invention : La libellule Hélicoplane. Breveté à l’INPI, ce jouet eu un vrai succès avec même, une présentation au Concours Lépine de 1909 et au premier salon de l’aviation.

Pour résumer cette période de sa vie, H. Hurm désormais âgé de vingt-neuf ans, exerce trois métiers :

Concertiste et Professeur de Hautbois
Photographe
Prestidigitateur

La Radio-TSF

En continuité de la photographie, Horace Hurm dès 1909 se consacre l’électricité essentiellement à la TSF (Télégraphie sans fil).

Avec ses acquis d’inventeur, il devient un pionner de la construction de poste de TSF qui lui permettront de recevoir des distinctions comme des Médailles au Concours Lépine.  

Au fil des années, il collabore avec des scientifiques et ingénieurs de son temps, tout en restant un inventeur indépendant.

Ses récepteurs de T.S.F., minimalistes, ressemblant à de gros insectes, qu’Horace Hurm collectionne, le marginalise, dans sa production, vis à vis de ses confrères, les grands industriels de la Radio.

Toujours curieux des inventions nouvelles, il sera, bien évidemment, présent le 14 avril 1931 et en grande discussion avec René Barthélemy, lors de la première expérience française de Télévision expérimentale, que l’on nommait aussi, à cette époque la « Radiovision ».

Poésie, peinture et magie

A partir de 1935, Horace Hurm alternera de lieu de vie entre son appartement du 1er arrondissement de Paris, rue Jean-Jacques Rousseau et sa vie à la campagne rue Norvins à Montmartre, son village natal, comme il lui plaisait à dire, où il profite de ces moments de calme pour se recentrer sur ses passions artistiques : la peinture, la poésie, la musique, la photographie et la magie.  Il écrit également son autobiographie monumentale, , « Le Kaléidoscope de ma vie » (près de 1000 pages, entre 1943 et 1946), qui restera inédite de son vivant et « La passionnante histoire du phonographe », publié en 1944.

Au crépuscule de sa vie

Entouré de sa famille, Horace Hurm, presque aveugle, restera jusqu’au bout un homme actif et passionné.

Il obtiendra en 1953 la médaille de la Ville de Paris.

Visionnaire, Horace Hurm laisse aux générations futures, un patrimoine industriel et artistique original, qui marquera, à tous jamais, l’histoire de la Radio-T.S.F.